Notre revue semestrielle à consulter :

Ancre de Marine
Le Papangue

Inst N°685 DEF/EMAT/SH du 21/06/85 relative au patrimoine de tradition des unités de l’armée de terre, le câble de l’ancre s’enroule 2 fois autour de la tige (Se sont les premières ancres des troupes Colo, OM ou de marine).

Le PAPANGUE en créole ou Papango en malgache, pieds jaunes dits par les anciens, baptisé le :

Busard de Maillard et en latin : Circus maillardi

Le Papangue est un rapace diurne, il s’observe surtout dans une zone comprise entre 500 et 1500 mètres sur les pentes du massif montagneux de l’île de la Réunion. Il descend parfois jusque dans les plaines basses de la cote Est et Sud mais délaisse complètement les sommets au-dessus de 2 200 m et les savanes séchés de l’Ouest. Il est rare dans les cirques de Cilaos et Mafate, sans doute en raison des persécutions dont il est encore l’objet. Le male est franchement bigarré noir et gris clair ou blanc, la femelle est brune assez claire avec une tache blanchâtre à la base de la queue. C’est en 1826 que M. Maillard* le distingua de son ancêtre et lui donna son nom.

Une récente étude d’un scientifique sud-africain, M. Simmons R.E. distingue le papangue pays des ses cousins de Madagascar et des Comores. Le papangue va donc être reconnu comme une espèce endémique de la Réunion et il s’appellera désormais : « Circus Maillardi ».

Il devient de fait le busard le plus rare du monde, il est le seul et unique prédateur de l’île de la Réunion ! Son envergure est de 125 à 140 cm d’un poids de 705 gr pour les femelles et 520 gr pour les males.

Protégé depuis 1989, il est considéré comme « En danger d’extinction »

*Ce busard a été baptisé par Jules Verreaux en hommage à Louis Maillard ingénieur à l’île de La Réunion, qui a le premier pressenti qu’il s’agissait d’une nouvelle espèce.